D’ici 2030, la France devrait faire construire 400 000 logements pour couvrir la demande, selon une étude menée par l’Union nationale des aménageurs et l’École supérieure des professions de l’immobilier. Ce besoin n’est pas lié à la croissance démographique, mais bien à la réduction de la taille des ménages. Induit par les divorces et le vieillissement de la population, ce « desserrement des ménages » a été sous-estimé par les pouvoirs publics. Or, il pèse trois fois plus sur les besoins en logement que la croissance démographique. Il représente 38 % de la demande potentielle sur l’ensemble de la France, et 29 % en Île-de-France.